dimanche 27 décembre 2009

Carte QSL ou Carte Radioamateur

Dimanche 27 décembre 2009
Pour confirmer un contact, les radioamateurs du monde entier s'échangent des cartes que notre language nous appelons "Carte QSL".
Elles sont personnalisées et sur ces "QSL" figurent les coordonnées du contact:
le jour, l'heure (en GMT), la fréquence, le mode (phonie, morse, radiotélétype, transmission numérique, télévision etc.), le report.
Voici le quatre cartes que j'ai conçu pour répondre aux radioamateurs qui m'en feront la demande.


Activité sur l'île de Chiloé du 20 au 24 novembre.




Activité sur le navire Evangelistas dans les canaux de Patagonie du 27 au 30 novembre.





Activité depuis l'île de Redonda les 7 et 8 décembre.




Activité depuis l'île de la Terre de feu du 5 au 10 décembre.




Tous nos meilleurs voeux pour 2010.


Danielle et Alain



























dimanche 20 décembre 2009

Synthèse et conclusion.

Vendredi 18 décembre.











Nous retrouvons notre domicile après 45 jours d’un périple sud-américain :
Le Chili du nord au sud et l’Argentine du sud au nord, avec une petite incursion au Brésil où nous étions des…sans papiers (voir blog du 14 décembre).

Le Chili :

Sa population est de 16.500.000 habitants (84% de la population est urbaine).
Sa capitale, Santiago, compte environ 6 millions d‘habitants.
Il est long de 4.300 km et sa plus grande largeur est de 180 km.
Il est coincé entre l’océan Pacifique et la Cordillère des Andes.
On y rencontre tous types de paysages : déserts, lagunes, salares (étendues de sel), canyons, oasis, volcans actifs et inactifs, lacs, fjords, glaciers, îles etc.
Le Chili est divisé en 13 régions administratives, numérotées du nord au sud.
Il est bordé au nord par le Pérou, au nord-est par la Bolivie et à l’est et au sud par l’Argentine.
L’île de Pâques, l’archipel Juan Fernandez (l‘île de Robinsoe Crusoé) et une partie du Territoire Antarctique forment les parties extérieures du Chili

« Nuit, neige et sable donnent ses contours à ma mince et svelte patrie ». C’est ainsi que Pablo Néruda définissait son pays.

A l’origine quatre groupes importants peuplent ce pays : les indiens Atacamenos et Aymaras dans le nord,les Alakalufs dans le centre les Mapuches dans le sud.
Aujourd’hui la population est un métissage des ces quatre ethnies avec les conquistadors espagnols.
On peut également constater une forte immigration allemande dans la région d’Antofagasta et croate dans la région de Punta Arénas.

Le Chili est un des pays les plus touchés au monde par les tremblements de terre.
Ici on enregistre en moyenne 800 secousses légères et 7 séismes importants par an.
Il y en a eu un dans l’extrême nord lors de notre séjour.
Le plus important au monde a été enregistré en 1960 avec une magnitude de 9,3 sur l’échelle de Richter,
quatre volcans entrèrent en éruption et la terre trembla 226 fois, ce séisme fit plus de 22.000 victimes.


L’Argentine :



Sa population est de 40.678.000 habitants.
La capitale, Buenos-Aires, compte environ 3.060.000 habitants. Sa population est à 90% d’origine européenne et 50% de la population vit en ville.
Il est long de 3.700 km. Cinq fois plus grand que la France c’est le deuxième pays d’Amérique du Sud.

L’argentine peut être divisée en cinq grandes régions naturelles :
Les plaines du nord-est, les Andes du nord ouest, les Andes centrales, la Pampa et la Patagonie.
L’Argentine est bordée au nord par la Bolivie, au nord-ouest par le Paraguay, le Brésil et l’Uruguay, à l’ouest et au sud par le Chili.

La seule ethnie indienne qui survit est celle des indiens Guaranis.



Pour nous déplacer dans ces deux pays, nous avons utilisé différents moyens de transport.
dont voici le bilan kilométrique :
L’avion : 29.300 km.
Le bus : 6.600 km.
Le bateau: 2.400 km.
La voiture de location : 1000 km.
Le taxi: 150 km.
Soit un total de 39.450 km.
Sans compter le métro de Santiago, les funiculaires de Santiago et Valparaiso,
les petits trains des chutes d’Iguazu, et les longues ballades à pieds sur l’intégralité de notre trajet.

Nous sommes passés du niveau zéro à une altitude maximum de 4.850m d’altitude.

Dans la même journée, la température est passée de – 12 degrés à 5 heures du matin et à 4.200 mètres d’altitude à + 40 degrés à 14 heures dans la vallée de San Pédro de Atacama en plein désert à 2.000 mètres d’altitude, soit une amplitude de 52 degrés dans la même journée.

Les points géographiques dans l’hémisphère sud :
Le plus nord : 25°40 sud.
Le plus sud : 54°51 sud.
Le plus ouest : 75°23 ouest.
Le plus est : 54°27 ouest.

Le jour le plus long : 19h30 soit 4h30 de nuit.
Dans une journée, à Ushuaia, nous avons subit les quatre saisons, dont la canicule de l’été avec 11 degrés…
Dans le désert d’Atacama, notre ballade nous a permis de connaître tous les types de déserts du monde.


Nous avons rencontré des routards de différentes nationalités ce qui nous a donné l’occasion de nouer des liens d’amitiés.

J’ai enfin fait connaissance avec un Radioamateur chilien que je contacte depuis plus de dix ans, Marco CE6TBN.

Un des temps forts,nos retrouvailles avec la famille de Pupi et Luisa Averna LU8XP, à Ushuaia, notre seconde famille.

J’ai été très heureux de pouvoir faire plaisir à de nombreux radioamateurs répartis sur les cinq continents en leur permettant de contacter soit un nouveau pays sur une nouvelle bande, soit une nouvelle île, j’ai été actif depuis l’île de Chiloé au Chili SA018, depuis l’île de la Terre de Feu en Argentine SA008, et depuis l’île Argentine de Redonda SA049.

Les regrets :
- Avoir été jusqu’à la côte en face de l’île Grande SA085 et suite aux mauvaises conditions météorologiques, s’être trouvé dans l’impossibilité d’y débarquer. Mais « Sécurité d’abord ».
- Ne pas avoir eu l’opportunité de séjourner une semaine sur l’île Wellington SA032, avec les indiens Alakalufs, à cause d’un mauvais renseignement de la société maritime qui gère le navire Evangélistas.

A travers ce blog, qui à cette heure a reçu 2.145 visites, nous avons essayés de vous faire participer à cette aventure en vous faisant partager nos émotions, notre émerveillement devant ces paysages divers et variés, notre ressentit devant l’accueil chaleureux des populations de ces deux pays, les surprises au cours des différentes rencontres avec d’autres Routards.


Les Routards : Danielle et Alain.

mardi 15 décembre 2009

départ du continent Sud américain ...

Mardi 15 décembre.

Nous prenons l’avion cet après-midi vers Paris via Rome.
A bientôt pour la conclusion de ce voyage.
Bilan et conclusion depuis Bihorel

Les Routards sur le départ.

Les chutes d'Iguazu du Brésil.

Lundi 14 décembre.
















Nous prenons la direction du Brésil, pour aller sur le site des chutes d’Iguazu.
La frontière n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Puerto Iguazu.

Après avoir quitté le territoire argentin, nous changeons de bus.
Ce qui nous surprend c’est que ce dernier ne s’arrête pas à la frontière du Brésil.

Nouveau bus dans la ville de Foz de Iguazu, afin de rejoindre le Parc national.
Nous Y rencontrons un couple de Français de Bagnoles-sur-Cèze très sympathique,
Jean-Yves et Kathia.
C’est en leur compagnie que nous visiterons les chutes.

Nous empruntons un nouveau bus depuis l’entrée du parc jusqu’au point de départ de la visite.
Des chemins aménagés serpentent à flanc de colline le long des chutes.
D’ici on aperçoit la partie argentine, c’est tout simplement « Grandiose »

L’approche des chutes est différente d’hier; elles sont moins importantes mais on a l’impression de pouvoir les toucher…

Nous empruntons une passerelle, en prenant la précaution de mettre nos affaires dans des sacs poubelles protecteurs, nous en faisons bénéficier nos nouveaux amis, (royale cadeau !), je protège ma caméra, et heureusement car au bout de la passerelle, nous prenons une douche d’embruns, et tous les quatre, nous sommes mouillés des pieds à la tête.
Mais avec la température ambiante, plus de 30 degrés, nous trouvons cela fort agréable.

Deux heures sont suffisantes pour faire l’intégralité du site.

Il est l’heure de prendre le chemin du retour, notre avion est à 17 heures, et nous ne sommes pas à l’abri d’un retard, ici la notion du temps est différente de nous autres en europe.

A la sortie du Brésil, nous posons un problème au Fonctionnaire de la Police aux frontières.
Comment mettre un tampon de sortie sur notre passeport qui ne possède pas de tampon d’entrée !

Il ne s’explique pas comment nous sommes rentrés au Brésil sans passer par un poste de Police.
Suite à mes explications, il décide de ne pas tamponner « Salida » (sortie), alors qu’il n’y a pas de tampon « Entrada » !
Ces démarches ont durées un petit moment, aussi le chauffeur de notre bus a perdu patience et ne nous a pas attendu……

Il nous faut nous patienter plus d’une heure pour retrouver un bus de la même compagnie.

Puis direction de l’aéroport de Puerto Iguazu.

Après une heure trente de vol, l’aéroparqué de Buenos-Aires est en vue.

La température est de 24 degrés, ce qui nous change des 33 d’Iguazu.

Ce sera notre dernière nuit argentine, demain fin du périple et retour vers l’hémisphère nord et …le froid.

Les Routards encore routards pour quelques heures…..

lundi 14 décembre 2009

Les chutes d'Iguazu argentines.

Dimanche 13 décembre.
Un vieux bus, style « School bus américain », nous conduit sur le site des chutes d’Iguazu, côté argentine.
Avant de quitter le terminal, je demande au chauffeur si le bruit du moteur est normal, et il m’affirme qu’il n’y a aucun problème, pourtant il me semble …..mais je n’insiste pas…
Quelques kilomètres plus loin, il reconnaît qu’effectivement il y a un problème car nous sommes immobilisés sur le bord de la route, moteur cassé…
Pour la première fois de notre vie, nous faisons du … « Bus stop »...
Au bout d’une dizaine de minutes, nous empruntons un autre bus, qui déjà était complet, mais nous n’avons pas le choix.



























A l’arrivée, nous empruntons un petit train qui nous conduit au point de départ de différents circuits.
Comme dans tous les parcs nationaux argentins et chiliens, il faut acquitter un droit d’entrée et une taxe d’état.
Le premier européen à les contempler fut Alvar Nunez de Vaca au XVIme siècle, lors de la conquête du pays par les conquistadors espagnols.
Elles sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984 pour la partie argentine et 1986 pour la partie brésilienne.
Elles sont situées au beau milieu de la forêt tropical à la frontière entre le Brésil et l’Argentine.
En langue « guaraní » Iguazú veut dire « des eaux grandes ».
Ici nous sommes à 1.350 Km de Buenos Aires.

Ici en Argentine on les appelle : « Cataratas del Iguazu », et côté Brésil : « Cataratas do Iguaçu ».
Ces chuTes se situent sur le rio Iguazu, qui est un affluent du rio Parana, entre la province brésilienne du Parana et la province argentine Misiones.
La majorité de ces chutes est Argentine.

En réalité, il y a 275 cascades sur un front d’environ 2,5 kilomètres.
La plus haute d’entre elles, appelée : « Garganta del diablo » ou « gorge du diable » a une hauteur de 80 mètres, 700 mètres de long et 150 mètres de large.
En ce moment le débit moyen est de 6.000 m3 par seconde.
Nous avons pris la précaution d’acheter des sacs poubelles afin de protéger nos affaires des embruns.
Sur cette cacade c’est la douche assurée, mais avec la température ambiante, c’est un plaisir de se rafraîchir.

La visite des différentes chutes s’effectue sur des passerelles métalliques.
Nous croisons régulièrement des « coatis », peu farouches, et d’autres animaux d’un abord moins sympathique, de la famille des iguanes.
Le coati est un petit mammifère qui ressemble au raton laveur, il mesure entre 40 et 60 cm sans la queue et vie en bande. Il est omnivore et dort dans les arbr
Quand on est devant ces chutes grandioses,, il est difficile d´exprimer les sentiments d´émotion et de respect pour la nature que l´on ressent.

Les Routards époustouflés.

dimanche 13 décembre 2009

Après l'extrême sud de l'Argentine, maintenant l'extrême nord.

Samedi 12 décembre.








Nous rejoignons Puerto Iguazu en 1h30 d’avion, et nous faisons un nouveau bond de 1.000 Km plus nord.

Peu de temps avant l’atterrissage, sur l’horizon, un épais nuage de vapeur d’eau émerge de la forêt amazonienne, nous laissant deviner la position des chutes.

Nous prenons un minibus pour parcourir les 15 kilomètres qui séparent l’aéroport de la ville.
Dans l’avion, Danielle a sélectionné un hôtel près du terminal de bus, d’où nous devons partir pour les chûtes, mais pas de chance, il est complet.
Ici les hôtels ne manquent pas et nous en choisissons un autre situé juste en face le terminal.
La chambre est parfaite et le rapport qualité/prix est SUPER.
Il y a une zone WIFI dans le salon d’accueil, ce qui est parfait pour mettre notre blog en ligne.

L’après-midi nous planifions nos visites sur le site des chutes, distantes d’une quinzaine de kilomètres de Puerto Iguazu, ville d’environ 30.000 habitants.

Dimanche la journée sera consacrée aux chutes côté Argentine, (les plus importantes), et lundi matin visite côté Brésil car nous devons rejoindre Buenos-Aires par l’avion de 17h30.

Ce soir je viens de parler avec Pupi par Skype, il m’a avoué avoir pleuré comme un enfant lorsqu’il a vu notre avion disparaître dans le ciel d’Ushuaia, et ce soir l’émotion était encore perceptible dans ces propos….

Les Routards nord argentins.