Jeudi 26 novembre.
Le bus part du terminal de Castro à 10 heures ce matin.
Une heure trente plus tard nous empruntons le bac pour rejoindre le continent.
La traversée dure une demi-heure.
A 14 heures, nous quittons le terminal de bus de Puerto Montt, il nous faut un petit quart d’heure pour arriver à notre Hospitage « Betty Moraga ».
Superbe chambre avec une vue magnifique sur la baie où sont ancrés des navires qui attendent la marée haute pour rentrer dans le port.
Seule ombre, il n’y a pas le WIFI, mon PC en détecte deux mais impossible de se connecter, et pourtant j’ai fait de nombreuses tentatives pour entrer des codes au hasard, mais cette fois çi, il ne fait pas bien les choses.
J’ai repéré des cyber boutiques et je ferais une tentative pour envoyer cette page.
Il y a une tempête de ciel bleu, et la température est agréable, cela nous change de Castro.
Nous partons faire un repérage de l’endroit où nous allons embarquer demain matin.
Comme dans toutes le grandes villes où nous sommes passés, le nombre des taxis est impressionnant.
Ce qui nous change également de chez nous, c’est que dès que l’on s’engage sur un passage clouté,
Immédiatement les véhicules s’arrêtent pour vous laisser traverser.
Qu’il est agréable de se promener sur le front de mer, avec cette petite brise venue du large qui vous caresse le visage.
Les neiges éternelles du volcan Osorno (2.632 m), tranchent sur le bleu azur du ciel, et la cordillère des Andes tombe dans le Pacifique de chaque côté de la baie.
La ville de Puerto Montt a une population de 160.000 habitants. Elle se profile comme la nouvelle capitale économique du sud Chilien. Santiago est à 1.020 kilomètres au nord.
Elle a été fondée en 1853 par l’Allemand Vicente Perez Rosalès ( ?), et elle garde des traces de l’influence germanique, notamment au travers l’architecture de sa cathédrale et des vieilles maisons de bois, qui date de la fondation de la ville.
Le Chili est divisé en 13 régions administratives, nous sommes dans la 10ème.
Nous avons la chance de trouver une cyber boutique, mais le clavier de l'ordinateur
est du modele QWERTY et Windows ne cause que l'espagnol Dur Dur.
nous vous disons au plus tòt a lundi prochain
Les routards presque marins
jeudi 26 novembre 2009
mercredi 25 novembre 2009
Dernière journée insulaire...
Mercredi 25 novembre.
Ce matin, nous recevons la visite des deux Radioamateurs qui habitent à Castro, Rodolfo CE7DRU et Marcelo CE7TCC, nous nous sommes contactés hier soir par radio.
Ils sont étonnés de voir les contacts que j’ai réalisé à travers le monde, compte tenu de l’installation de mes antennes, et surtout du peu de dégagement dont je bénéficie. .
Mais nous nous heurtons au problème de la langue, ils ne parlent pas un seul mot d’anglais, nous arrivons à nous comprendre grâce au « francespaninngliche », dont je vous ai parlé hier.
Je démonte mes antennes sous une pluie battante et le matériel radio est rangé dans le sac à dos qui lui est dédié. Comme à l’habitude, Danielle participe à ce type d’opération.
Aujourd’hui nous n’avons rien de spécial de prévu à part une dernière ballade dans Castro.
Dans toutes les villes chiliennes, la rue principale s’appelle : « O’Higgins » et il y a toujours une rue San Martin.
Faisons plus ample connaissance avec ses deux personnages importants dans l’histoire chilienne :
O’Higgins :
Son vrai nom est O'Higgins Riquelme, prénomé Bernardo.
Il est né le 20 août 1778 et décédé à Lima le 24 octobre 1842.
Cet officier militaire chilien est considéré comme l'un des Pères de la Patrie Chilienne.
Il est l'une des figures militaires fondamentales de l'indépendance et le premier chef d'état du Chili indépendant.
Il dirige le pays sous le titre de Commandeur Suprême entre 1817 et 1823, date à laquelle il se retire volontairement de la présidence.
Il promulgue une constitution, établit un sénat et abolit les titres aristocratiques, ce qui entraîne l’opposition violente de la noblesse terrienne, et l’oblige à démissionner pour éviter une guerre civile
À la suite de sa démission, il s'exile au Pérou, où il reste jusqu'à sa mort.
Le père de Bernardo, Ambrosio O'Higgins était un soldat irlandais au service de la couronne espagnole, qui s'installa au Chili et y exerça les fonctions de Gouverneur.
San Martin :
Il est né le 25 février 1778 en Argentine et décédé le 17 août 1850 à Boulogne sur mer.
Il fut Généralissime du Pérou, Capitaine Général du Chili et Général des provinces unies du Rio de la Plata.
San Martín et O’Higgins organisent une expédition par voie maritime qui part le 20 août 1820 du port de Valparaíso.
Comme l'expédition est intégralement payée par le Chili, cela se fait sous bannière chilienne, mais sous le commandement du général San Martín.
Le 8 septembre, il débarque avec une armée de 4 000 hommes (composée d'Argentins, de Chiliens) dans le port de Pisco, au Pérou, pour atteindre finalement Lima en juillet 1821.
Le 28 juillet, San Martín déclare l'Indépendance du Pérou et est nommé « Protecteur du Pérou », avec autorité civile et militaire.
Il gouverne ainsi le Pérou du 3 août 1821 jusqu'au 20 septembre 1822.
Comme vous le constatez la vie de ces deux hommes est extrêmement liée.
Nous regardons le journal télévisé de TF1 sur l’ordinateur portable pour avoir quelques nouvelles de la « Mère Patrie », merci Bernard F9IE pour le tuyau.
Nous quittons l’île de Chiloé demain dans la matinée, pour rejoindre le port de Puerto Montt.
Nous avons parcouru 3.000 kilomètres depuis notre départ de San Pédro de Atacama, passés des températures brûlantes et de la sécheresse, aux basses températures et aux pluies torrentielles de Chiloé.
J’espère avoir une liaison internet demain soir, afin de continuer à vous faire participer par ordinateur interposé à nos aventures en terre chilienne.
Ce qui est certain c’est que du vendredi 27 au lundi 30 novembre, nous serons sur le bateau Evangélista, à travers les canaux de Patagonie avec aucune possibilité de connexion internet.
Mais je ne manquerais pas de continuer ce carnet de voyage et de le transmettre, je l’espère depuis Puerto Natalès notre port de destination.
Nous naviguerons de la latitude 41 à la latitude 51sud
A titre indicatif, les îles Kerguelen se trouvent par 50 sud.
La ville d’Ushuaia, où nous passons, sera le point le plus australe de notre périple, puisque située par 54 sud.
Un grand meri à tous nos lecteurs, le cap des 1.000 visites du blog a été dépassé ce matin.
Les routards, prêts pour un nouveau départ sudiste.
Que d'eau, que d'eau !........
Mardi 24 novembre.
Le bruit de la pluie sur le toit accompagne notre réveil ; selon l’expression consacrée :
« il tombe des cordes »…. Et je peux vous certifier que ce sont des grosses cordes.
Dans cette région, il faut compter environ 340 jours par an avec ce type de temps…
Il pleut ici plus en une heure ce que le désert d’Atacama reçoit en un an….
Ce matin direction Sud par la route 5.
Première escale prévue par ma navigatrice : le port de Chonchi situé à une trentaine de kilomètres de Castro. C’est une petite ville aux rues pentues.
Son nom vient du langage indigène et signifie : « terre glissante ».
L’église de San Carlos, construite par les jésuites en 1754 a été transformée un siècle plus tard dans un style néoclassique typique de l’architecture chilote.
Une visite du marché d’Artisanat local s’impose. On y trouve beaucoup d’objets en bois et des vêtements en laine. On peut y déguster la « licor de oro » qui est une eau de vie à base de lait.
Nous reprenons la route vers Quellon qui est la ville la plus australe de l’île.
Il nous faut parcourir 70 kilomètres sur une route que je qualifirais de « route gruyère »…..
Quellon est un des plus grand port de pêche de Chiloé.
Cette ville de 13.000 habitants, a été fondée en 1906 par une entreprise de distillerie.
Frappée par la crise de l’industrie en 1952, la distillerie a disparue mais la ville s’est reconvertie dans la conservation des produits de la mer.
C’est sous des trombes d’eau que nous prenons le chemin du retour vers Castro.
De retour à la chambre, je tente de faire un peu de radio, et, Oh ! surprise, il y a de la propagation en phonie. Je contacte de nombreux amis en France et à travers le monde.
Une station arrive beaucoup plus fort, c’est un Chilien, CE7TCC, l’explication est simple, il habite Castro.
Je lui donne rendez-vous pour demain à 9 heures à l’hôtel.
Ah ! j’ai oublié de porter à votre connaissance que je suis le créateur d’une nouvelle langue qui me sert beaucoup au Chili le « francespaninngliche », c’est un amalgame de mots français, espagnols et anglais.
Il faut utiliser parallèlement le langage des signes
Je peux vous certifier que cela fonctionne et vaut tout les espéranto du monde.
Il est actuellement une heure du matin et je vous tire ma révérence.
Les routard de la pluie.
mardi 24 novembre 2009
La tête dans les nuages......
Lundi 23 novembre.
En début de matinée, c’est sous une pluie battante que nous prenons possession de notre véhicule de location.
Hier soir, pendant que je faisais de la radio, Danielle préparait notre itinéraire de la journée.
Notre première escale est la commune de Quemchi, forte de 9.000 âmes, située à une soixantaine de kilomètres de Castro.
C’est un petit port de la côte est de l’île, dont les principales activités sont la pêche et le transport du bois par bateau.
Lorsque nous arrivons, la marée basse découvre une plage faîte de granit, de basalte et de coquillages.
En face nous apercevons l’île de Caucahué, enveloppée dans un manteau de brume.
Il est à noter la particularité de son église en bois peinte en bleu.
Nous reprenons la route, que dis-je, la piste, en direction de Dalcahué, distante d’une quarantaine de kilomètres. La pluie redouble, et certaines parties de cette piste en terre sont aussi glissantes qu’une route verglacée. J’adopte, bien malgré moi, une conduite style « Rallye » , les descentes et les montées étant extrêmement raides, il n’est pas question de s’arrêter à mi-pente au risque de rester bloqué.
Au détour d’un virage, nous sommes arrêtés par une file de bus qui bloquent le passage.
Devant nous la route a été emportée par un éboulement et se trouve une cinquantaine de mètres en contrebas, laissant à sa place un trou béant.
Le demi tour s’impose et nous reprenons la piste en sens inverse, direction notre point de départ : Quemchi, où nous ferons taire nos estomacs qui commencent à crier famine.
Le Patron d’un petit restaurant en bordure de la baie nous accueille très chaleureusement.
Ici, pas de menu, aujourd’hui c’est la spécialité du Chef : une soupe composée d’un morceau de bœuf accompagnée de pomme de terres, d’oignons, et…d’algues.
Nous apprécions ce mélange savoureux, et c’est la première fois que nous mangeons ce produit de la mer en soupe. Mais nous sommes des « Routards » et rien ne nous arrête.
Mais le repas n’est pas terminé, suivent des espèces de beignets contenant des œufs durs avec des morceaux de viande et beaucoup d’oignons.
Je demande ce que l’on peut boire, la réponse du patron est simple, il me montre le chemin de la vitrine réfrigérée : ici on se sert soi-même !
Nous retrouvons un couple de français de Pornichet qui sont tout aussi surpris et amusés de l’endroit que nous.
Le repas terminé, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car le personnage est haut en couleurs,
Il faut d’abord signer le livre d’or, puis visite commentée de la cuisine, il parle l’espagnol à la vitesse d’un TGV, mais sa joie est communicative. ensuite, tradition oblige, il faut le prendre en photo avec chaque épouse.
Je lui montre le tableau électrique qui est suspendu au milieu de la pièce retenu par les fils qui pendent du plafond, celà qui le fait beaucoup rire….
Il pêche lui-même pour sa cuisine, nouvelle photo, le maître de céans et les deux saumons pêchés le matin même.
La visite se termine par un petit cadeau : un calendrier qui représente toutes les églises de l’île, classées au Patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Il est 15 heures lorsque nous prenons la direction de Dalcahué, mais cette fois ci par la route goudronnée. Il faut être très attentif car de nombreux trous jalonnent cette « voie presque rapide ».
Ce village côtier est situé à une vingtaine de kilomètres de Castro. Son nom vient des longues chaloupes à voiles de laine, les « Dalcas », que fabriquaient les indiens.
Son église, en bois d’alerce est une des plus belles de Chiloé.
Nous empruntons le bac, qui en trois minutes de traversée, nous transporte sur l’île de Quinchao.
Premier arrêt à Curaco de Vélez, célèbre pour son église, classée monument national, et ses maisons traditionnelles en planchettes de bois d’alerce, superposées comme des écailles de poissons.
Ces planchettes sont peintes de toutes les couleurs.
Une dizaine de kilomètres plus loin, nous sommes à Achao, qui possède une superbe église en bois, qui est la plus ancienne de Chiloé, elle a été construite en 1730.
Le temps est de plus en plus mauvais, aussi décidons nous de rentrer vers Castro. Le ciel est tellement bas que nous roulons dans un épais brouillard.
Nous franchissons à nouveau le bras de mer et rentrons au « bercail ».
Les embouteillages dans Castro sont presque dignes de ceux de Santiago.
Je termine la journée en faisant de la radio. ce soir il y a un peu plus de propagation et je contacte de nombreuses stations en Europe, Asie et dans les trois Amériques.
Les routards dans l’humidité chilote.
dimanche 22 novembre 2009
Journée Radio et ballade pour Danielle.
Samedi 21 novembre.
Ce matin, nous avons loué une voiture pour lundi et mardi prochain, afin de mieux connaître cette île dont certains chiliens l’ont baptisés « la Suisse chilienne ».
Pour la petite anecdote, dans beaucoup de magasins de souvenirs on peut acheter des portraits de Ché Guévara, sous toute forme, bandana, patch, drapeau, tee short, etc , ce qui est un comble dans cette ville du nom de… « Castro ».
Je vais consacrer ce week-end à faire de la radio, j’utilise l’indicatif CE7/F6BFH.
Pour les non initié, F6BFH est mon indicatif officiel en France, et ma licence chilienne m’autorise à trafiquer dans toute les provinces du Chili, numérotées de 0 à 9, ici je suis en zone 7, l’indicatif général du Chili commence par CE, d’où CE7.
De plus je bénéficie d’une licence classe « Supérior » qui m’autorise la bande de 10,1 Mhz.
Aujourd’hui, la propagation n’est pas au rendez-vous, je ne réalise que quelques contacts en morse.
avec le Brésil, l’Argentine, l’Australie, les USA et la France.
Je retrouve mes vieux copains d’expédition, Bernard F9IE et Jacques F5JY, ainsi que d’autres amis que je contacte régulièrement dans toutes mes expéditions,
Pendant que je fais de la radio, Danielle fait connaissance avec la ville de Castro.
Par contre ce soir, je bénéficie d’une ouverture sur le 10,1 Mhz, Je contacte quelques américains, beaucoup de japonais, et j’ai la surprise d’entendre au milieu des japonais, mon ami Florent F5CWU, Président du Clipperton DX Club, il est le premier français sur cette bande.
Demain je vais tenter la même expérience dans le même créneau horaire entre 21h45 et 23h45 GMT.
La cuisine de Chiloé est bien sûr riche en produits de la mer, mais ce soir nous goûtons à la spécialité locale : le « Curanto », c’est un mélange de pommes de terre, de porc, de poulet, de gros coquillages et d’énormes moules. On ne peut pas classer ce mets dans les hauts de gamme, mais il a le mérite de faire taire le plus affamé des estomacs.
Le tout est cuit sur des pierres chauffées à blanc.
Après un tel repas, une petite promenade digestive s’impose. Le ciel est d’une pureté sans égale et la lune éclaire nos pas.
La température est d’une dizaine de degrés.
Notre chambre n’est pas chauffée aussi apprécions nous les différentes couches de couvertures et couettes.
Nous habitons dans une chambre d’hôtes que l’on appelle ici un « Hospetage ». Il y a une dizaine de chambres.
Il est 23h55 et je vais tenter de faire un peu de radio, mais je crains que la propagation ne soit pas au rendez-vous.
Mon ami Bernard F9IE, me passe un talk par skype, nous tentons le contact sur le 10,1 Mhz, et Oh ! surprise, nous réalisons la liaison. Il est minuit local ici et 4h pour Bernard.
Comme quoi la chance sourit à ceux qui se couchent tard et à ceux qui se lèvent tôt ……
Les Routards de l’hémisphère sud.
vendredi 20 novembre 2009
de Santiago à l'île Chiloé
Double clic sur la photo pour l'agrandir.
Jeudi 19 novembre.
Une visite au Palais de la Moneda s’impose, c’est l’équivalant de notre Palais de l’Elysée.
Un nombre phénoménal de bus encombre l’avenue O’Higgins qui est l’artère principale de Santiago.
Ils sont pare choc contre pare choc, à perte de vue, sur trois files. Les chauffeurs refusent d’ouvrir les portes, et les usagers forcent les dites portes pour monter à bord.
J’interroge un journaliste de CCN Chili qui fait un reportage sur cet évènement :
Les conducteurs du métro, profitent du jour où se vote le budget pour faire des revendications salariales
et sont en grève. Les conducteurs de bus, par solidarité, refusent de prendre des passagers, ce qui n’est pas du goût de ces derniers. C’est un véritable concert de klaxons, la ville est bloquée.
Nous arrivons au Palais au moment de la « cérémonie » de la relève de la garde.
Ces Militaires sont impressionnants dans leurs uniformes, tirés à quatre épingles. La relève s’effectue dans des claquements de talons de bottes. Ce régiment est l’équivalant de notre garde républicaine.
Renseignement pris, il est impossible de visiter les jardins du Palais, vote du budget et sécurité obligent, la Présidente est en conseil des ministres.
Nous flânons dans les rues du quartier historique, où se trouvent tous les ministères, et une fois de plus nous sommes étonnés de l’immense foule qui circule dans les nombreuses voies piétonnes.
Nous rencontrons un couple de Routards, ils sont à la recherche de l’hôtel Paris ; nous nous faisons un plaisir de les y conduire. Il sont en Amérique du Sud pour quatre mois, et prévoient de visiter le Chili, la Bolivie, l’Argentine et l’Equateur.
Le soir nous nous rendons en taxi au terminal de bus.
Nous quittons Santiago en direction de Puerto Montt, soit un trajet de 1.020 Km qui s’effectuent en 14 heures. Les sièges sont beaucoup plus inclinables et plus larges que dans les semis camas.
Vendredi 20 novembre.
Cette nuit nous avons dormis du sommeil du juste. Il est 11 heures lorsque notre bus pénètre dans le terminal de Puerto Montt.
Nous avons décidés de repartir aussitôt vers l’île de Chiloé. Le trajet dure 3 heures, avec 40 minutes de traversée sur le bac entre le continent et l’île.
Nous aurons passés 17 heures dans les bus…..
Nous avons retenu l’hôtel El Mirador à Castro, la capitale de l‘île, il domine la baie, ce qui est bon pour les antennes. Nous espérons qu’il y aura de la place.
Voici quelques images :
http://www.youtube.com/watch?v=w_5aRfEBfeI
Nous sommes chanceux et pouvons même choisir notre chambre, j’opte pour celle qui donne sur le jardin.
Ce dernier est petit aussi, je suis obligé d’installer mon dipôle 10,1 Mhz en V inversé et le dipôle 14 Mhz est en slooper vers l’Europe, direction de la baie.
Les câbles coaxiaux passent par la fenêtre de la salle de bains pour rentrer dans la chambre.
Les premiers essais sont concluants, le premier contact en graphie est un Ukrainien, puis un Français, des Japonais, des Américains, des Russes, des Brésiliens, des Argentins puis d’autre Français.
La propagation s’écroule et de toute façon il est l’heure d’aller manger.
Faisons connaissance avec l’île Chiloé.
Longue de 200 Km et large de 50 Km, elle a été découverte en 1553 par les conquistadors espagnols, et fut rapidement colonisée par les Jésuites.
On ne compte pas loin de 200 églises jésuites et de nombreuses chapelles, dont certaines sont classées au patrimoine de l’UNESCO.
La capitale Castro a une population de 39.000 habitants, la seconde ville est Ancud avec 40.000 habitants, cette dernière était une ville étape pour les baleiniers
Ici le parapluie est plus utile que le maillot de bain, nous en avons fait l’expérience ce matin.
Ses principales ressources sont la pêche, le ramassage des algues pour le Japon, les cultures céréalières, la culture de la pomme de terre et des fruits. Ici elle est appelée « la Suisse Chilienne ».
Il est 23 heures locales, je vais mettre mon blog en ligne puis faire une tentative de transmission sur le 10,1 Mhz, j’ai une autorisation particulière, mais je ne vais pas rester longtemps car le marchand de sable ne va pas tarder à passer.
Les routards Chilotes.
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