mardi 17 novembre 2009

Valparaiso haut hisse et haut










Dimanche 15 novembre (suite)

Il est 21 heures lorsque Marco viens nous chercher à l’hôtel.
Il a organisé à son domicile une soirée « Toasts et Pisco »en notre honneur.
Nous y retrouvons quelques amis de la veille ainsi que de nouveaux visages.
Ici les indicatifs pour les VHF sont du type :CD plus 4 chiffres, par exemple Patricio est CD4077.
Il y a un couple, Radioamateurs tous les deux qui vivent en France près de Lyon, mais ils parlent très mal notre langue qu’ils trouvent extrêmement difficile.

Vers 22 heures Danielle part en compagnie des deux femmes faire quelques courses au supermarché du coin, « Déco ». Nous ne sommes pas habitués à cette pratique de faire les courses un dimanche à une heure aussi tardive.
De retour, elles confectionnent des toasts pendant Marco rediffuse la vidéo sur l’expédition Clipperton.
Ils sont très impressionnés par cette opération.
Puis nous passons aux choses sérieuses : Toasts et Pisco. Ivonne et Javier nous offrent un support de clef, production artisanale locale, nous sommes sous le feu des flashs.
Ivonne nous fait un petit discours fort sympathique et amical, auquel je réponds en les félicitant pour la chaleur de leur accueil. Bien entendu, Marco nous sert d’interprète.
Ivonne téléphone à un de ses amis radioamateurs de Puerto Montt pour lui signaler notre passage et nous donne ses coordonnées téléphoniques.
Il est plus de minuit lorsque nous regagnons notre hôtel.

Lundi 16 novembre.

Ce matin réveil à 6 heures, et croyez moi c’est dur car la nuit a été courte.
C’est en taxi que nous gagnons le terminal de bus.
Une surprise nous attend, un des Radioamateur , présent à la soirée d’hier, est venu nous souhaiter bon voyage de la part de toute l’équipe, nous en sommes touchés, ces gens sont vraiment adorables.

Comme prévu notre autocar un semi Cama, de la compagnie « Tur Bus » part à 07h30 pour une petite ballade de 700 km en direction de Valparaiso. Il faut compter 10 heures de route.

Nous roulons dans le désert d’Atacama, que nous allons quitter progressivement.
Petit à petit, nous retrouvons de la végétation, et les contreforts de la cordillère des Andes.
Les cactus en forme de cierges sont légion. Par contre tous les cours d’eau sont « sécos », pas la trace d’une goutte d’eau.
Ce matin la brume recouvrait tous les sommets aux alentours. Elle disparaît dès que le soleil monte dans le ciel, ce qui a pour effet de faire monter rapidement la température.
L’altitude de la route varie entre le niveau de la mer et 3.000 mètres.

Nous sommes bloqués un long moment par un des nombreux trains de minerais qui coupent la route n°5, qui n’est autre que la Panaméricaine.

A midi nous sommes dans la ville de « La Serena », petit port du Pacifique.
Dans cette région, près de l’océan, nous voyons beaucoup de groupements d’éoliennes.

Nous sommes arrêtés plusieurs fois sur la route pour des vérifications de police. Le dernier nous fait perdre énormément de temps car une bonne partie des bagages est fouillée.

Nous arrivons à Santiago avec presque deux heures de retard, nous avons passé 11h45 dans le bus.

Je préviens le patron de l’hôtel « La maison de la mer » afin qu’il vienne nous chercher au terminal de bus.

C’est un homme charmant et son accueil est chaleureux.

Nous retrouvons trois jeunes Routards qui montent vers San Pédro de Atacama. Nous les faisons profiter de notre carnet de bonnes adresses pour l’hébergement et les visites dans cette région.

Pour le repas du soir, nous décidons de goûter au plat typique chilien « le Pastel de choclo ».
Ce plat est à base de viande hachée, de rondelles d’œuf dur, de morceaux de poulets, de raisins secs, d’olives et d’une pâte de maïs, c’est excellent.

Ce soir nous ne traînons pas car la nuit dernière a été courte.

Les Routards de Valparaiso.

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